Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Texte libre

  • "Disparais de ma présence", Alfred Jarry
  • "Il faut rire pour ne pas hurler de chagrin, ne pas céder au pessimisme..." pensée de A. Camus
  • "La terre est bleue comme une orange / Jamais une erreur les mots ne mentent pas" Paul Eluard
  • "Il est grand temps de rallumer les étoiles." Guillaume Apollinaire
  • "Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire." G. Apollinaire
  • "Je suis la seule à connaître la Frida que je porte en moi. Moi seule puis la tolérer. Elle pleure, elle a de la fièvre, elle est en chaleur, elle est féroce, pleine de désirs : pour un homme, pour une femme, un désir épuisant. Le désir vous anéantit, vous vide, vous rend inutile." Frida KAHLO

  • "L'homme n'est pas mort : ni comme espèce, ni comme idée, ni comme idéal. MAis il est mortel ; et c'est une raison de plus de le défendre" André Comte-Sponville

Archives

18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 08:54
J'avais oublié la sensation corporelle qui accompagne les angoisses nocturnes. Ce que j'ai remarqué en premier, ce sont les picotements sur la surface du cerveau, puis l'expression de l'oppression au niveau de la poitrine, du plexus et des entrailles...
Mais je ne veux pas retomber là-dedans. A présent, il faut se dicter une loi plus sévère, être confiant, avancer quoiqu'il arrive.
Partager cet article
Repost0
22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 15:43

Carlos Gardel erre autour de moi une nouvelle fois…

 

                   Il porte mon esprit qui ne savait où se rendre… Il s’est réfugié dans sa voix envoûtante, il aimerait se libérer de l’Attente.

                                                                           Voyager selon ses notes claires et accueillantes. Oublier qu’il est assis. Et se fondre dans sa vague onctueuse, et vibrer dans un même corps… Se laisser soulever, perdre de vue la matérialité qui l’entoure et couler dans un flou substantiel. Sa musicalité le transperce, mal d’existence…

              Rajuste ses bornes. Apaise le.

                                          Pourquoi tant de tristesse ? Aide-la à sécher, essore-la dans la poignée de main que tu me tends…

 

Lent balancier lentement s’élève, tu le sais.

Partager cet article
Repost0
22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 13:26

"[...] La première étude de l'homme qui veut être poète est sa propre connaissance entière ; il cherche son âme, il l'inspecte, il la tente, il l'apprend. [...]

Je dis qu'il faut être voyant, se faire voyant.

Le poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d'amour, de souffrance, de folie ; il chercher lui-même, il épuise en lui tous les poisons, pour n'en garder que les quintessences. Ineffable torture où il a besoin de toute la foi, de toute la force surhumaine, où il devient entre tous le grand malade, le grand criminel, le grand maudit, -et le suprême Savant ! Car il arrive à l' "inconnu" ! Puisqu'il a cultivé son âme, déjà riche, plus qu'aucun ! Il arrive à l'inconnu, et quand, affolé, il finirait par perdre l'intelligence de ses visions, il les a vues ! Qu'il crève dans son bondissement par les choses inouies et innommables : viendront d'autres horribles travailleurs ; ils commenceront par les horizons où l'autre s'est affaissé. [...]

Donc le poète est vraiment voleur de feu. Il est chargé de l'humanité, des animaux même ; il devra faire sentir, palper, écouter ses inventions ; si ce qu'il rapporte de là-bas a forme, il donne forme ; si c'est informe, il donne de l'informe.

Trouver une langue [...]

Cette langue sera de l'âme pour l'âme, résumant tout, parfums, sons, couleurs, de la pensée accrochant la pensée et tirant. Le poète définirait la quantité d'inconnu s'éveillant en son temps dans l'âme universelle.

 [...]"

 

 

Extraits d'une lettre de Rimbaud à Paul Démeny, datant de 1871

Partager cet article
Repost0
6 août 2007 1 06 /08 /août /2007 11:16

   utilité de ce blog ?

si seulement j'en avais une idée... je voulais l'éteindre... et puis finalement je crois que je vais le garder sous le coude. c'est un paradoxe assez intéressant... mettre sur une place public ce que je n'ose mettre dans le privé.

en fait, c'est ce qui ne correspond plus aujourd'hui. le blog c'est une couverture. le "quelqu'un" qui écrit chez moi reste dans l'illusion de l'anonymat. A présent, je ne veux plus rester dans l'anonymat, dans le fictif...

je veux vivre vraiment, dans le réel, avec le réel et avec tout ce qu'il comporte de possible... [peut-être bien un autre paradoxe]

l'année dernière dans ce même espace, je marchais dans la boue, je m'enfonçais dans de grands marécages sans savoir où aller, sans savoir ce qu'était la vie, sans savoir qui j'étais....

tout a changé. je suis transformée. je me réalise. je sais ce que je veux. je commence à croire en mes rêves ! je commence à m'écouter... je commence à vivre

mon rapport au monde est tout à fait différent. avant, je me sentais dans un étau, je ne trouvais pas d'issues, qui être et comment dans ce monde que je voyais hostile et repoussant. j'avais l'impression d'être un fantôme, de ne pas savoir comment prendre de la consistance, de ne pas savoir où prendre position à l'intérieur de ce chaos. il me reste encore beaucoup de chemin à parcourir. mais je prends forme enfin... et ma vie se dessine doucement...

j'ai moins peur... je retrouve cette énergie perdue il y a de nombreuses années... je retrouve cet appétit goulu et joyeux...

je suis heureuse !

et ce bonheur qui m'emplit à chaque instant, je le dois à de nombreuses personnes (dont la plupart liront cet article): je le dois à mes amis, je le dois à ceux qui croient en moi, je le dois à ces êtres riches qui donnent au monde un timbre particulier, charmeur, doux et violent, une identité, une existence, je le dois à ceux qui me poussent et m'encouragent à Etre... mais je le dois surtout à cet être exceptionnel qui m'accompagne depuis bientôt un an et qui a bouleversé ma vie...

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 21:28

Nul ne rencontre deux fois l'idéal. combien peu le rencontrent même une fois. Wilde

 

je t'aime mon Tournesol !

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 20:25

comme une parcelle de pelouse

peinte par impressions

immédiatement

une surface plus ou moins colorée

peut-être est-ce le ton

atmosphère calfeutrée

une brise pour la soulever

rigide et moelleuse

sans fond

le fondement pourtant

apparaît spontanément

quand les branches frissonnent

oui je suis là

devant elle près de mes pieds

et effectivement

je suis d'elle

atterrée dans la tente

quelques bulles qui éclatent pour

disparaître

accrochée à un fil gigotant

perturbé par

ce mouvement dans l'immobilité

oui rien ne bouge mais tout s'agite

viens à moi

tes six lances me rendent

marre taule fou

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 20:23

..

moignons

privé de rosée

les vannes se taisent

sans plus de convictions

les tâches vertes

assoiffées deviennent ternes

mutilé

s'ensevelit la barque aux

oiseaux

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 20:18

.

amputé des racines

un masque de cire salée

c'est la fracas d'une vague

contre le flanc d'une paupière

dégouline la sève

combler les traits

gommer les reliefs

 

momie suspendue

Partager cet article
Repost0
12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 16:06

se retirer dans la grotte

car le vent souffle dans les blés

les plaies

le choc d'un combat double

goudron chute traînées par le courant

cette vague voluptueuse

ondulante d'un sang chaud

visqueux et sans granulés

ne résulte que d'une teillère

bouillonnement d'intestins hâchés

dans le flot d'un cascade atomique

éclairs électriques sursaut folie

faute du voile-sirène

et de la mer syphon

de la pieuvre

du tique

                      tiq

                                   tic

 

 

 

11.05.07

Partager cet article
Repost0
19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 17:24

"Quatre nuages de parfum"

Quatre étoiles veloutées

Quatre chants de sirène

Quatre éclats de rire

Quatre communions idylliques

... non bien plus... le temps est aboli... la notion de quantité anéantie...

seul

 

l'envol

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents

Liens