Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Texte libre

  • "Disparais de ma présence", Alfred Jarry
  • "Il faut rire pour ne pas hurler de chagrin, ne pas céder au pessimisme..." pensée de A. Camus
  • "La terre est bleue comme une orange / Jamais une erreur les mots ne mentent pas" Paul Eluard
  • "Il est grand temps de rallumer les étoiles." Guillaume Apollinaire
  • "Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire." G. Apollinaire
  • "Je suis la seule à connaître la Frida que je porte en moi. Moi seule puis la tolérer. Elle pleure, elle a de la fièvre, elle est en chaleur, elle est féroce, pleine de désirs : pour un homme, pour une femme, un désir épuisant. Le désir vous anéantit, vous vide, vous rend inutile." Frida KAHLO

  • "L'homme n'est pas mort : ni comme espèce, ni comme idée, ni comme idéal. MAis il est mortel ; et c'est une raison de plus de le défendre" André Comte-Sponville

Archives

5 novembre 2006 7 05 /11 /novembre /2006 11:56

J'ai peur.

 

 

 

J'ai peur et c'est vraiment con. C'est con parce que ça paralyse ma vie. Après tout, je ne vaux pas moins qu'un autre... alors pourquoi cette sensation de retrait, pourquoi se défiler ? Pourquoi fermer la coquille, et mettre des baies vitrées, être dans le bocal et regarder l'océan ? Quelle connerie !

Quelle connerie monumentale !

Il serait peut-être temps de briser le verre et de faire ses premiers pas... faire de sa fragilité, une force. Pourquoi s'en priver ? (c'est peut-être tout ce que je possède....) Quand je me laisse aller, je suis moins fade, et je commence à exister. Alors pourquoi cette rigidité, cette censure asphyxiante ? S'autoriser à être... se débarrasser de la crainte, défaire la tension... et puis si cela tombe à l'eau tant pis, un jour peut-être les sons remonteront à la surface et puis...

Quelle connerie (!), la peur...

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 13:21

Ce qui pourrait constituer une solution à l' "impasse" dans laquelle nous nous trouvons, ce serait l'Imagination, la Créativité, l'Innovation... Concevoir le bonheur autrement... se libérer de tous les codes qui nous enchaînent. Imaginer autre chose, concevoir la vie quotidienne autrement, continuer à rêver toujours, toujours...

C'est à dire qu'il faut aller au-delà de ce que l'on peut connaître aujourd'hui, se transcender en quelques sortes... Aujourd'hui ce qui nous comble, ce qui est censé nous transporter jusqu'au "bonheur", c'est en grande partie la consommation. Je suis censée prendre un plaisir intense à acheter une paire de chaussures, un canapé design, la nouvelle machine à laver, le four intelligent, posséder... toujours plus. comme une sorte de boulimie, une aliénation, se fondre dans les choses sans apercevoir que je perds l'Homme qui est en moi... sans m'apercevoir que je ne communique plus. je ne communique plus avec moi, avec les autres, avec l'environnement, le monde... finalement, je me réduis à être un possesseur, à voir la vie en dollars, en noir et blanc, à être seul... un bonheur individuel, un bonheur qu'on ne partage pas, dans lequel l'autre n'a guère de place... d'accord, peut-être que c'est exagéré... mais nous n'en sommes pas si loin.

Je ne sais pas, j'ai l'impression qu'on ne peut pas s'ancrer véritablement dans un rapport à Autrui... c'est une impression qui me dérange. comme s'il ne pouvait exister, vraiment, un lien profondément partagé, une sorte de  communication réelle, jouée par tous les possibles dont nous disposons, nous les Humains... J'ai l'impression qu'on n'a plus envie d'aller vers l'autre, qu'on se contente de soi, de son propre intérieur personnel... cela n'a plus grand chose à voir avec le début de l'article... mais en fait si. parce que ce replis sur soi, c'est un symptôme de la société (de consommation, capitaliste, libérale...), un effet... une suite logique... un logique à casser, à rompre... Inventons l'à venir ! La suite de la pièce de théâtre n'est pas prescrite, tout peut changer et chacun y a son rôle...

Jouons notre vie

Partager cet article
Repost0
30 juin 2006 5 30 /06 /juin /2006 16:37

V/E

Je ne veux pas être une bonne élève / Je ne veux pas être une bonne fille / Je ne veux pas être une bonne copine / Je ne veux pas être un bon toutou à qui on a appris à lever la patte lorsqu'on claque des doigts / Je ne veux pas....

Je veux être intelligente sans forcément répondre à des exigeances qui ne m'amèneront pas à un esprit indépendant / Je veux assumer qui je suis et devenir quelqu'un de "bien" (selon mes critères) / JE veux garder mon indépendance / Je veux pouvoir exprimer ce que je suis, qui je suis... / Je veux

Vivre

Exister

!

Partager cet article
Repost0
21 juin 2006 3 21 /06 /juin /2006 16:36

...

le triangle infernal bien pire que l'absurdité de la vie elle même et je l'observe et il me pique de ces sommets malicieux et je ne peux rien faire je suis l'objet de l'objet un paquet  une fois encore presque jetable fragile pourtant ce que l'on omet et me balançant contre le mur je m'enterre enclave précieuse qui me permet le refuge et le blanc nécesaire à la peine qui pose son e/ancre
Partager cet article
Repost0
21 juin 2006 3 21 /06 /juin /2006 11:48

J'ai l'impression que c'est une balle que l'on s'envoit... un vulgaire paquet juste pour toucher... un ensemble indivisible qu'on arrive pas à séparer pour se le partager...

la distinction n'est pas réalisable, personne n'en est capable, en tout cas pas moi. et les coeurs qui s'attendrissent ne savent où donner de la tête... coeur ou raison il faut choisir, pas évident. pourtant c'est ainsi, et avec les fantômes qui épouvantent les armoires c'est encore pire... surtout quand on ne peut pas les dire.

je pense que je vais me déloger... encore. je n'arrive pas à me fuir, oups à me suivre..

Partager cet article
Repost0
12 juin 2006 1 12 /06 /juin /2006 21:05
L’insurgé, son vrai nom, c’est l’Homme,
Qui n’est plus la bête de somme
Qui n’obéit qu’à la raison
Et qui marche avec confiance
Car le soleil de la science
Se lève rouge à l’horizon.
Refrain
Devant toi, misère sauvage,
Devant toi, pesant esclavage,
L’insurgé se dresse
Le fusil chargé.

On peut le voir en barricades
Descendr’ avec les camarades,
Riant, blaguant, risquant sa peau.
Et sa prunelle décidée
S’allum’ aux splendeurs de l’idée,
Aux reflets pourprés du drapeau.

Il comprend notre mèr’ aimante,
La planète qui se lamente
Sous le joug individuel.
Il veut organiser le monde
Pour que de sa mamell’ ronde
Coul’ un bien-être universel.

En combattant pour la Commune,
Il savait que la terre est une,
Qu'on ne doit pas la diviser.
Que la nature est une source
Et le capital une bourse
Où tous ont le droit de puiser.

Il revendique la machine,
Et ne veut plus courber l'échine
Sous la vapeur en action.
Puisque l'exploiteur à main rude
Fait l'instrument de servitude
Un outil de rédemption.

Contre la classe patronale,
Il fait la guerre sociale
Dont on ne verra pas la fin
Tant qu'un seul pourra, sur la sphère
Devenir sans rien faire
Tant qu'un travailleur aura faim !

A la bourgeoisie écoeurante
Il ne veut plus payer de rente
Combien de milliards tous les ans ?
C'est sur vous, c'est sur votre viande
Qu'on dépèce un tel dividende
Ouvriers, mineurs, paysans.

Eugène Pottier

Partager cet article
Repost0
9 juin 2006 5 09 /06 /juin /2006 08:53

 

 

"Se davvero avessi mai provato a contare le stelle, con tutta te stessa, forse avresti visto bene come tutto questo abbia un senso..."

 

 

Partager cet article
Repost0
27 mai 2006 6 27 /05 /mai /2006 13:59

Une réponse, peut-être, à la dispersion qui s'imposait à moi comme un force d'occupation, une invasion qui m'arrachait à moi même... C'est la Solitude qui me rongeait et me paralysait...

La "vie" qui ne représentait rien, qui n'était qu'une image, un hologramme projeté dans le vide... cette vie prend soudain une nouvelle forme, elle devient colorée et palpable... comme s'il était enfin possible d'y tenir véritablement un rôle ; une vie dans laquelle il est possible d'agir (sans avoir peur, sans craindre ni redouter)... et dans cette vie et dans ce monde où l'on n'est plus seul mais avec d'autres semblables à soi, alors tout est envisageable et tous les défauts d'une société corrompue se font moins saillants... Ils restent à combattre et de manière plus réelle puisque l'on se sent investi d'une responsabilité, d'une mission envers l'Humanité, cet "état" que l'on rencontre de manière extraordinaire et grâce auquel s'opère un épanouissement suprême. Comme si le bourgeon bloqué en stade primitif pouvait finalement continuer sa croissance et permettre un jour l'éclosion d'une fleur, d'un souffle, d'une Existence !

Il est en train de s'opérer en moi une réelle transformation. Je prends du poids, j'ai l'impression de pouvoir enfin m'ancrer dans la réalité... C'est étrange et soulageant. Quel paradoxe : prendre du poids et se sentir plus léger !  :-)

Je dois remercier toutes les personnes "pleines" que j'ai rencontrées dans mon petit bout de vie, tous ces individus humains qui permettent d'apposer un sens et une direction à la vie... Je vous remercie de tout mon coeur et espère que nous pourrons marcher encore longtemps ensemble !

Partager cet article
Repost0
17 avril 2006 1 17 /04 /avril /2006 18:20

En pénurie d'hommes sur Terre... Pourtant il y a quelques 6.5 milliards d'êtres vivants bipèdes qui se permettent de porter cette appellation. La Race des hommes, quelle blague ! Aujourd’hui, on craint de ressembler à un Homme, vous comprenez c’est une tare… C’est honteux de porter en soi le sentiment d’être citoyen ! C’est honteux de réfléchir ! C’est honteux de vouloir sentir l’humanité au creux de son âme ! C’est honteux d’avoir des idéaux ! N’avez-vous pas l’impression d’évoluer dans un étau planétaire ? D’être à l’étroit ? De porter une camisole ?

Nous sommes les témoins d’une société qui va de travers. Plus question de respecter l’homme, plus question d’être solidaire, plus question d’exister dans une communauté… De nos jours il vit seul ; tout comme la société depuis la Révolution industrielle, il a subi une mutation profonde. On l’a dirigé dans ce sens : plus de tissus sociale, plus de passé, plus d’avenir, plus d’excellence…

Alors si certains ont trouvé une raison de Vivre dans la Révolution, pourquoi chercher à leur enlever ce dernier espoir ? Ce n’est pas dans la politique exercée par nos chers représentants que l’on peut espérer une amélioration de la société. Un bébé décide pour le monde entier (je veux bien sûr parler des Etats-Unis)… La Révolution ce ne peut être que bénéfique… il n’y a rien de néfaste en elle. Elle est moins perverse que tout ce que l’on vit au quotidien. La Révolution c’est une aspiration à un ailleurs, à un monde autre ; c’est progresser au sein de l’Humanité.  Il ne faut pas forcément la voir comme une destruction totale. Le but, c’est de garder ce qui est bon et d’améliorer ce qui est regrettable. La Révolution dont nous avons besoin tous autant que nous sommes, c’est une Révolution qui naît au fond de soi, qui ne fabrique pas nécessairement des illusions à perte de vue mais qui tend vers la renaissance d’une communication entre les êtres humains, vers le bonheur, vers ce qu’on veut du moment qu’il y ait une parcelle d’humanité à l’intérieur… ;-)

Partager cet article
Repost0
12 avril 2006 3 12 /04 /avril /2006 21:31

"Ne voyez vous pas que le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? A la fin, nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n'y aura plus de mots pour l'exprimer.  Tous les concepts nécessaires seront exprimés chacun exactement par un seul mot dont le sens sera rigoureusement délimité. Toutes les significations subsidiaires seront supprimées et oubliées. Déjà, dans la onzième édition, nous ne sommes loin de ce résultat. Mais le processus continuera encore longtemps après que vous et moi nous serons morts. Chaque année, de moins en moins de mots, et le champ de la conscience de plus en plus restreint.Il n'y a plus, dès maintenant, c'est certain, d'excuse ou de raison au crime par la pensée. C'est simplement une question de discipline personnelle, de maîtrise de soi-même. Mais même cette discipline sera inutile en fin de compte. La Révolution sera complète quand le langage sera parfait. [...] Vous est-il jamais arrivé de penser, Winston, qu'en l'année 2050, au plus tard, il n'y aura pas un seul être humain vivant capable de comprendre une conversation comme celle que nous tenons maintenant ? [...] Vers 2050, plus tôt probablement, toute connaissance de l'ancienne langue aura disparu. [...] Même la littérature du Parti changera. Même les slogans changeront. Comment pourrait-il y avoir une devise comme "La Liberté c'est l'esclavage" alors que le concept même de la liberté aura été aboli ? Le climat total de la pensée sera autre. " (extrait de 1984 de Orwell)

Vive l'homme (n'est-ce pas ?) !

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents

Liens